mardi 27 mai 2014

Ooho, étonnantes bulles comestibles pour remplacer les bouteilles d'eau en plastique

Trois designers ont mis au point un outil révolutionnaire : l'Ooho. Créé à partir d'algue, ce bulbe gélatineux hygiénique et biodégradable permet de stocker de l'eau. Petit plus, il est même comestible, rendant la bouteille en plastique inutile.

Chaque année, 89 milliards de bouteilles d'eau en plastique sont vendues à travers le monde. Des bouteilles qui à peine vidées, finissent bien souvent à la poubelle, constituant à l'échelle mondiale une quantité considérable de déchets. Existerait-il une solution au problème majeur de l'entassement de ces bouteilles dans les décharges ? Rodrigo Garcia Gonzalez, Pierre Paslier et Guillaume Couche l'ont imaginée !

Ces trois designers, basés à Londres, ont conçu une alternative étonnante à la bouteille : un contenant conçu à partir d'algues comestibles assez résistant pour stocker de l'eau. Baptisé Ooho, le matériau forme des sphères qui peuvent prendre plusieurs tailles. Mais surtout, elles protègent efficacement et de manière hygiénique le liquide contenu. Autre avantage majeur : sa production ne coûterait que 24 centimes d'euros par unité. Une bulle comestible Concrètement, cette bulle gélatineuse est constituée d'une membrane qui enferme le liquide, de la même manière qu'une vessie. Lorsqu'on a soif, il suffit de percer la membrane et de boire. Et si l'on a un petit creux, on peut même avaler ce bulbe en forme de figue, afin de se réhydrater.

En effet, la double membrane de Ooho contient de l'acide alginique, obtenu à partir d'algues brunes, et de chlorure de calcium, la rendant totalement comestible, hygiénique et biodégradable. Le globe de Ooho se forme grâce à un procédé appelé gélification, une technique utilisée notamment en cuisine qui permet de transformer des liquides en gels grâce à l'ajout d'un agent gélifiant comestible. En parallèle, l'eau est d'abord transformée en glace avant d'être encapsulée, afin de faciliter l'opération. "Les liquides ont une forme de gouttes, car ils exercent une tension sur la surface. Ooho imite ce comportement en encerclant l'eau à l'intérieur d'une membrane comestible d'algue. Cette nouvelle façon de stocker l'eau représente une alternative aux bouteilles d'eau", expliquent les créateurs, repris par le DailyMail. A la portée de tous Comme l'affirme Rodrigo Garcia Gonzalez : "N'importe qui peut faire des Oohos dans sa cuisine, modifier ou même créer une nouvelle recette. Ce n'est pas du Do It Yourself (DIY en français "faites-le vous même"), mais du CIY, Cook It Yourself (en français "cuisinez-le vous-mêmes")". La double membrane du produit protège le liquide à l'intérieur. Elle peut ainsi être étirée afin de former des bulbes de différentes tailles.

De même, les Oohos peuvent être personnalisés, notamment par les entreprises. Il est possible, pour ces dernières, d'insérer leur logo entre les deux couches de la membrane. Seule condition : que le logo soit fabriqué à partir de matériaux comestibles, comme le papier de riz, par exemple. Des avantages et des inconvénients Selon les créateurs, l'une des applications les plus immédiates d'Ooho serait les événements sportifs. La plupart du temps, les athlètes s'hydratent en attrapant des gobelets en plastique remplis d'eau, créant un nombre impressionnant de déchets. Avec des Oohos, les réserves d'eau seraient plus facilement transportables et surtout génèreraient moins de déchets. De plus, les bulbes pourraient également être remplis d'électrolytes pour les sportifs. Avec de tels avantages, Ooho a permis à ses concepteurs de faire partie des 12 lauréats du Lexus Design Award de cette année. Néanmoins, la bulle a aussi ses inconvénients par exemple, comment la transporter sans la salir ou sans qu'elle s'abime. (Crédit photo : Ooho / Lexus Design Award)

Ooho, d'étonnantes bulles comestibles pour remplacer les bouteilles d'eau en plastique ?

dimanche 25 mai 2014

Faire pousser du gingembre pour les nuls

J’ai accidentellement appris une méthode qui ne demande aucun travail. Donc beaucoup d’entre vous devraient aimer.

Je suppose qu’on peut s’en servir pour produire aussi soi-même beaucoup d’autres variétés de racines fertiles, quasiment gratuitement.

Vu que l’actualité est de plus en plus sinistre, tous les moyens pour améliorer le quotidien sont maintenant bons à prendre. Surtout lorsqu’ils sont très faciles.

Vous avez vu, il y a encore à peine deux jours, manouel valls, votre nouveau premier ministre lors de son couronnement devant une assemblée de traitres surpayés, a déclaré que vous alliez devoir faire encore 11 milliards d’économies sur la sécurité sociale.

(Shut, faut pas lui dire que les français qui financent déjà tous collectivement la sécu, dépensent chacun en moyenne déjà 498 euros par an en soins et médicaments non remboursés. C’est juste un ministre, il ne peut pas savoir).

Puis il veut 39 autres milliards d’économies sur un peu tous les autres domaines de nos vies. Finalement on va être dans le même état que la Grèce encore plus vite que je croyais.

Donc, apprendre à utiliser gratuitement la nature sans cotiser un centime de taxe, pour avoir par soi-même en permanence en illimité des médicaments traditionnels, de la nourriture, des outils de productions, des matériaux pour l’isolation, la construction, l’artisanat, pour tout, comme le faisaient nos ancêtres, sans quasiment rien investir, dans ce qu’est devenu la France, actuellement, ça n’est plus une idée complètement dingue.

Produire soi-même, même ses médicaments, comme le faisaient nos ancêtres il y a encore deux générations. Avant que ceux qui imposent les lois à tous ne travaillent pour les labos et les industriels. Pour votre sécurité, évidement. Le Médiator, la Diane 35 et les milliers d’autres médicaments inutiles hors de prix sont là pour votre sécurité, oui, on sait.

Donc, voilà…

Il y a un mois j’ai acheté deux racines de gingembre frais en magasin bio. Comme toujours j’ai posé le sachet au-dessus du frigo, mais cette fois un peu trop loin, parce que je ne le voyais plus et du coup je l’ai oublié, oupssss…

Le sachet a permis à l’humidité de rester autour des racines, ce qui a entrainé l’apparition de quelques moisissures malodorantes, berrrrk… et de faire naître plein de petites pousses,

Tadaaaaa !!!

Gingembre oublié dans un sachet plastique qui a germé tout seul

Mince alors, c’est extraordinaire ! je ne croyais pas que c’était possible : un téléphone samsung fait des photos encore 20 fois plus floues et mal exposées qu’un iphone. Je ne pensais pas que c’était possible de faire pire. Woaaaaa…

mon smartphone samsung fait des photos trop floues, sombres, avec des parties brulées

Donc voilà, c’est déjà aussi vivant que des patates qu’on oublie un mois aussi dans la cuisine, avec des germes partout, prêtes à replanter.

… donc peut être que sans le sachet plastique, comme pour les pommes de terre, ça marche aussi ? Il faudra que je teste. La température est correcte dans la cuisine, pour faire germer n’importe quoi, même totalement hors saison.

il ne reste qu’à tout mettre en terre. Un rapide découpage de gros morceaux, un peu loin des germes…

Découpage de la racine pour avoir plus de choses à planter En fait le découpage n’est même pas nécessaire. J’aurais aussi pu le faire dans environ deux mois, avant de replanter ce qui aura poussé dans des pots beaucoup plus grands et profonds.

Recyclage de barquettes de viande fraiche et de légumes pour faire des semis gratuitement

Ces pots viennent aussi de la cuisine. Deux barquettes de viande fraîche avec des petits trous en bas pour évacuer le trop plein d’eau. On peut aussi utiliser des barquettes de légumes frais, au lieu de les jeter et d’acheter des pots exprès.

Si je ne me trompe pas, ces deux là, ça fait déjà trois printemps que je m’en sers et elles sont toujours dans un état presque parfait.

Donc, quelques bons centimètres de terre ordinaire gratuite, puis les germes…

Du terreau neuf pour alimenter les plantes et bien démarrer la croissance Deux poignées de terreau étalées par dessus pour enrichir la terre.

Aussi peu, même de marque, ça ne coûte toujours presque rien. Je vous ai déjà dit là pourquoi je n’utiliserai plus jamais de terreau premier prix.

Et là, j’avais déjà fait un article sur la culture du gingembre avant que je ne découvre que ça pousse tout seul quand on l’oublie bêtement dans un sachet.

Finition en marquant l'espèce sur tous les nouveaux pots de plantes

Un très léger coup d’arrosage.

Puis la finition, écrire immédiatement ce que contiennent les pots. C’est une bonne habitude à prendre. (Même si dans ce cas précis les racines sont toujours bien visibles).

Pour les étiquettes, c’est encore du plastique alimentaire blanc découpé recyclé gratuitement (couvercle de pot de fromage blanc,bac de glace vanille avec des raisins et des amandes croustillantes enrobées de caramel mou, mmmmmmmmm, ou d’autres choses que vous aimez).

C’est prévu pour résister parfaitement à l’humidité. C’est du plastique de qualité alimentaire, qui n’est pas sensé pouvoir nous empoisonner.

Un petit coup de papier abrasif très fin pour enlever le fini glissant, et un simple crayon très ordinaire permet d’écrire dessus en résistant à tous les arrosages au moins dix fois plus longtemps que des marqueurs.

Et réutilisables constamment. Un autre petit coup de papier de verre pour effacer.

Deux versions en test

Donc, un petit arrosage léger…

Et là, j’ai fait exprès d’avoir deux pots. Un à l’air libre, normalement, qui sèche normalement, et qu’il faudra normalement arroser deux fois par semaine normale.

Et un autre que je laisse macérer sans aucun entretien sous son plastique, vu que les racines semblent l’aimer. On dirait que les racines de gingembre aiment être oubliées dans du pourri autant que les français en politique.

Là, un seul petit arrosage toutes les deux ou trois semaines devrait suffire, puisque une grande partie de l’humidité évaporée regoutte constamment dans le bac.

Et voilà.

Cinq grosses minutes chrono, photos comprises, pour devenir autonome, produire soi-même.

suite de l'exeprience sur le blog se préparer aux crises fr

samedi 24 mai 2014

Peux on de nos jours vivre uniquement de son potager ?

« Anaïs s’en va-t-en guerre »

Anaïs jeune et jolie bretonne désherbe son champ et elle râle :

Contre l’administration qui l’enquiquine, alors qu’elle n’a qu’un seul souhait : s’installer dans l’agriculture, à cultiver ses plantes aromatiques et médicinales,

Contre les vieux paysans, persuadés qu’elle n’y arrivera pas.

Contre ce boulot qu’elle a choisi mais qui lui vaut de travailler douze heures, quinze heures par jour.

Contre sa solitude, alors qu’elle se dit incapable de travailler avec les autres.

La chaîne locale TV Rennes 35 Bretagne a consacré en avril dernier un long format (46 minutes) à cette jeune femme de 24 ans, courageuse et têtue. Son projet peut paraître incongru, mais elle y met toute sa volonté, et elle en a beaucoup.

Bien sûr, elle a aussi du talent pour faire pousser les plantes, bricoler un séchoir dans une vieille caravane, transporter des sachets dans un cageot pour essayer de vendre sa récolte. Le film, de belles images sans commentaires, vaut la peine d’être vu dans son intégralité.

Source : http://rue89.nouvelobs.com

les corvées d'eau, ça devrait etre fini pour les ruraux !

Q Drum est une idée a priori simple qui permet d’alléger la corvée d’eau. Ce bidon qui roule va faciliter le quotidien de millions d’individus dans le monde qui n’ont pas accès à l’eau courante. Le Q-Drum fait partie de nos bonnes nouvelles de la planète.

suite de l'article sur consoglobe

Préparation de la semaine – Le Miel de pissenlit

Utilisation :

Comme nutriment, un remède idéal à fabriquer avec un goût très agréable.

Ingrédients :

- 500 ml de fleurs de pissenlit (tifaf ou telma) - 1 citron. - 500 ml d’eau - 500 g de sucre - Demi-bâton de vanille.

Préparation :

1. Récoltez un demi-litre de fleurs de pissenlit (fraîchement cueillies). 2. Lavez les fleurs. 3. Hachez grossièrement les fleurs. 4. Coupez le citron en tranches. 5. Dans une grande casserole mettez les 500 ml d’eau, ajoutez les fleurs de pissenlit et le citron coupé. 6. Portez le mélange à ébullition puis couvrez et éteignez la plaque, laissez tirer (refroidir) pendant 20 minutes. 7. Filtrez le mélange. 8. En cas de besoin, complétez à 500 ml d’eau. 9. Coupez la vanille et ajoutez-la au sucre. 10. Remettez le mélange filtré dans la casserole puis ajoutez les 500 g de sucre. 11. Cuisez ensuite le mélange à petit feu pendant 1 heure environ. 12. Afin de savoir si le miel est prêt, déposez quelques gouttes du mélange sur une assiette et observez si le miel perle, si tel est le cas, le miel est prêt et vous pouvez arrêter la cuisson sinon cuisez encore un moment. 13. Mettez ce mélange dans un bocal ébouillanté et sec.

Le pissenlit, un diurétique naturel

Le pissenlit (titaf) est très utilisé en phytothérapie, mais aussi… en cuisine. Totalement comestible — feuilles et fleurs comprises — cette plante peut, en effet, composer de délicieuses salades. Lorsqu’elles sont séchées en revanche, les racines et les fleurs de pissenlit sont utilisées sous forme d’infusion et d’extrait buvable. Celui-ci permet, entre autres, de traiter le manque d’appétit et les troubles digestifs mineurs. Ses propriétés diurétiques sont liées aux principes amers contenus dans la racine et les feuilles du pissenlit. Grâce à la présence de potassium, la plante ne provoque pas comme beaucoup de diurétiques de déficit potassique. Les feuilles de pissenlit sont donc utilisées pour favoriser l’élimination de l’eau en cas de rétention hydrique, d’insuffisance rénale, de cellulite et d’obésité. Elles stimulent la sécrétion de bile et facilitent son évacuation. Elles favorisent aussi l’élimination des calculs rénaux et biliaires. La racine, quant à elle, est recommandée pour faciliter l’élimination digestive et urinaire. Si aucune toxicité n’a encore été observée, le pissenlit est absolument déconseillé en cas d’occlusion des voies biliaires. A la moindre question, demandez un avis médical

Source Le Soir d’Algérie

Le Pèlerin

Recette - Le pain perdu ! Pas pour tout le monde

Ma grand-mère était aussi bonne que douce ! elle m'a laissé en héritage sa tendresse et son extraordinaire gourmandise.

Elle nous expliquait a nous " ses petits oiseaux " que le pain aliment de base par excellence était sacré ! et surtout pas le jeter. Nous l'écoutions religieusement .........et jamais du pain ne s'est perdu.

C'était la fête ! le goûter surprise, dans toute sa simplicité et là était toute son originalité ......

Quelques tranches de pain de la veille trempées dans 2 œufs battus avec du lait . Chaque tranche dorée a la poêle d' un coté et et l'autre et, toute chaude , saupoudrée de sucre ! Un régal ! on peut rajouter un peu de cannelle ........suivant les gouts .......

Ingrédients

6 tranches de pain rassis

2 œufs

1 demi-litre de lait

1 cuillère a soupe de sucre

Bon après midi avec ce délicieux gouter .......

Et ces souvenirs d'enfance !.........

Le Pèlerin

Europe : la liberté de cultiver entravée par les futurs traités de libre-échange

Des centaines de tonnes de semences détruites au prétexte qu’elles n’ont pas été brevetées par des multinationales. C’est ce qui arrive aux paysans colombiens, et c’est bien ce qui pourrait se produire aussi en France et en Europe à cause du traité de libre-échange discuté entre l’Union européenne et le Canada. Cet accord commercial « brade les droits des agriculteurs au profit de l’industrie semencière », alertent de nombreuses organisations de la société civile. Alors que ce traité doit être ratifié par le Parlement européen, les candidats se positionneront-ils d’ici les élections ?

Décryptage.

Les traités de libre-échange constituent-ils une menace pour la liberté de ressemer ses semences ? C’est l’alerte lancée par plusieurs organisations associatives et syndicales après avoir analysé une version confidentielle du projet d’accord commercial entre l’Union européenne et le Canada (AECG), datée du 20 décembre 2013 [1]. « Nous avons notamment eu connaissance du chapitre sur la propriété intellectuelle, raconte Birgit Muller du Réseau semences paysannes. A sa lecture, « il apparaît clairement que ce traité de libre échange, comme les précédents, brade les droits des agriculteurs au profit de l’industrie semencière ».

L’article 18.3 du traité mentionne ainsi qu’un agriculteur en possession de semences d’une variété contenant un caractère breveté pourrait voir ses « biens saisis » et ses « comptes bancaires gelés » ! « S’il n’est pas en mesure de fournir des preuves formelles de la provenance des semences utilisées, l’agriculteur peut être soupçonné de "recel de contrefaçon" », explique Birgit Muller. L’article 16.2 précise également que cette saisie peut se faire sur simple présomption de contrefaçon. En clair, un paysan qui continuerait de faire ce qu’il a toujours fait, garder une partie de sa récolte pour ensemencer ses champs, se verrait donc menacer d’amendes et de poursuites judiciaires.

Extrait du chapitre sur la propriété intellectuelle de l’AECG :

Des réglementations européennes et nationales contournées

Si l’accord entre l’Union européenne et le Canada est ratifié en l’état, « il annulerait les avancées que nous avons obtenues en France dans le cadre de la loi sur les contrefaçons », souligne Roxanne Mitralias de la Confédération paysanne. Pour rappel, ce projet de loi discuté au Sénat en novembre 2013 a suscité de vives réactions en France (nos articles sur ce sujet). C’est à la suite de menaces de grèves de la faim par des paysans, que les députés ont finalement adopté en février 2014 un amendement stipulant qu’un agriculteur qui multiplie et ressème des graines récoltées à partir de variétés sélectionnées par l’industrie semencière ne peut pas être poursuivi pour contrefaçon.

Selon Birgit Muller, le projet d’accord commercial contient des dispositions qui ont également été refusées par le Parlement européen en juillet 2012 dans le cadre de l’ACTA, l’Accord commercial anti-contrefaçon. Ce dernier visait à renforcer l’application des droits de propriété intellectuelle et la collaboration des États dans la lutte contre les contrefaçons, en les mettant directement au service des entreprises. La mobilisation citoyenne contre cet accord, au-travers de nombreuses manifestations et d’une pétition ayant recueilli 2,8 millions de signatures, a finalement conduit au rejet massif de l’ACTA par les eurodéputés (478 contre, 39 pour, 165 abstentions). La ratification de l’accord commercial entre l’UE et le Canada permettrait donc de contourner la réglementation européenne et française.

Monsanto et Syngenta s’imposent en Colombie

Ce type d’accord commercial bilatéral favorise les prérogatives des entreprises et s’impose au droit national. Les paysans colombiens l’ont découvert à leurs dépens : en 2011, 1167 tonnes de semences, principalement de riz, mais aussi de pommes de terre, de maïs, de blé, de plantes fourragères et de haricots rouges, sont retirées de la circulation. L’année suivante, l’Institut agroalimentaire colombien (ICA) confisque ou détruit près de 2800 tonnes de semences. Motif : l’accord signé avec les États-Unis contient une clause qui oblige les paysans à cultiver des « semences certifiées », c’est-à-dire produites par les sélectionneurs industriels comme Monsanto ou Syngenta.

Pour se mettre en conformité avec cet accord, l’ICA publie un texte en 2010 – la résolution 9.70 – qui rend illégale la vente de semences issues de la sélection paysanne, au motif que leurs qualités sanitaires ne sont pas garanties. La mobilisation de dizaines de milliers de Colombiens dans les rues de Bogotá à l’été 2013 conduit le gouvernement à annoncer le 6 septembre la suspension de la résolution pendant deux ans. Toutefois, « l’ICA continue à aller de ferme en ferme pour demander si les semences utilisées sont certifiées » témoigne Victoria Solano, auteure du documentaire « 9.70 ». La pression étatique sur l’autonomie des petits agriculteurs se poursuit. Droits des peuples à une alimentation locale

« Les accords de libre-échange ont des effets importants sur la vie sociale et économique de pays qui devraient vraiment être discutés avec les citoyens », estime Birgit Muller. Outre les enjeux autour des semences se pose aussi la question du droit des municipalités à se fournir auprès d’un producteur local. « Ce droit aussi va être limité par l’accord économique entre l’Union européenne et le Canada, illustre t-elle. Au-dessus d’une certaine somme, les municipalités devront ouvrir leurs marchés publics à tous les fournisseurs européens. L’université de Toronto par exemple a un partenariat avec les producteurs locaux et biologiques. Mais si l’accord est adopté, elle devra se fournir auprès de producteurs européens si leurs produits sont moins chers. »

La position du prochain Parlement Européen sur ces accords de libre-échange sera donc décisive pour l’agriculture paysanne et la souveraineté alimentaire. Dans un appel publié le 29 avril, 23 organisations, dont des producteurs bio, des syndicalistes des douanes, des organisations de commerce équitable [2], alertent sur les conséquences de ce traité qui sera ratifié par les futurs eurodéputés. Ce texte « comprend un important volet sur les droits de propriété intellectuelle et impacte par conséquent le droit des paysans à utiliser leurs propres semences », écrivent les organisations signataires. « Ce modèle d’accord est reproduit de traité en traité, tant qu’aucun frein n’y est mis. Vous avez le pouvoir de le stopper. » Les signataires demandent aux candidats d’annoncer, avant le premier tour des élections européennes le 25 mai, le rejet de l’accord entre l’Union européenne et le Canada. Les critiques des candidats seront-elles aussi vives que celles exprimées contre TAFTA, le projet d’accord commercial entre l’UE et les États-Unis [3] ?

par Sophie Chapelle 29 avril 2014 @Sophie_Chapelle sur twitter via

mercredi 21 mai 2014

Des fruits et légumes moches sont aussi bons qu'instructifs pour les mioches

Des fruits et légumes moches mis en avant aussi sur les étals

Le buzz initié par Intermarché il y a quelques semaines sur les fruits et légumes moches a fait des émules. Le collectif «Quoi ma gueule?» fait mettre en rayon des légumes et fruits délaissés car moins jolis. Ils sont vendus 20 à 30% moins cher que les autres.

Un tiers de la production totale de nourriture est jeté chaque année. Pour mettre un terme à ce gaspillage alimentaire, les producteurs de fruits et légumes de France réunis sous la marque collective Les Gueules cassées proposent de mettre en vente ces produits délaissés.

Les produits présents sous l'étiquette concernent trois catégories. Ceux présentant un défaut d'aspect, ceux de petits calibres et moins jolis et ceux présentant des marques suite à des intempéries, pluie, grêle ou chocs dus au vent. Pour les reconnaître facilement en magasins, ils sont regroupés sous l'étiquette «Quoi ma gueule?».

Mais tous ces fruits et légumes sont parfaitement consommables. «Tous les produits mis en valeur dans le cadre de cette initiative sont des produits de qualité», insiste Nicolas Chaballe, co-créateur du label avec Renan Even. «Si l'aspect extérieur de nos 'gueules cassées' peut présenter certaines imperfections, leurs qualités propres représentent leur premier atout.» Ils sont également moins chers d'environ 20 à 30%, selon les produits. Si le consommateur se réjouit de voir son ticket de caisse réduit, les producteurs sont également heureux de cette initiative. Les produits délaissés, manque à gagner pour eux, se retrouvent de nouveau dans les rayons.

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A. Makosinski, 15 ans, invente une torche sans batteries

Ann Makosinski, une ado de 15 ans, finaliste du prix "Science in action" du concours planètaire Google Fair a réussi à alimenter une lampe torche sans avoir recours à l'utilisation de piles ou d'énergie cinétique. Découvrons ensemble sa recette magique !

La jeune fille qui s'intéresse depuis longtemps aux énergies renouvelables mais aussi à la récupération de l'énergie perdue est partie de l'hypothèse suivante : si je suis capable de capter suffisamment de chaleur à partir du corps humain, alors mon système pourra produire assez d'électricité pour alimenter une lampe torche.

Un résultat concluant.

Pour arriver à ses fins, la canadienne a utilisé l'effet Peltier (ou effet thermoélectrique), un mécanisme physique bien connu qui entraîne une circulation de chaleur en présence d'un courant électrique. Il est possible d'observer ce phénomène entre deux conducteurs de matériaux différents qui sont en contact. L'un de ces éléments devient plus froid alors que l'autre est légèrement plus chaud.

Et justement, c'est en combinant 4 carreaux 'Peltier' avec la différence de température existante entre la paume de la main et l'air ambiant, qu'elle a conçu un prototype de lampe torche. Ainsi, il suffit d'une différence de température de 5 degrés pour produire jusqu'à 5,4 mW et donc de la luminosité d'une portée de moins de 2 mètres.

Si une partie des carreaux est chauffée et que l'autre est refroidie, alors l'ensemble va générer de l'électricité. Le principe transposé à la lampe torche est le suivant : la paume de la main joue le rôle de chauffage tandis que le refroidissement est assuré grâce à un dissipateur de chaleur.

Calcul magique.

"Notre corps émet 5,7 mW/cm2, mais seulement 0,5 mW est nécessaire pour produire de la lumière avec une LED" a t-elle expliqué.

"J'ai calculé que l'être humain moyen dissipait environ 350.000 joules par heure, ou 97 watts. La surface moyenne de la surface de la peau humaine est de 1,7 m2 ou 17.000 cm 2, de sorte que la dissipation de la chaleur est égale à 5,7 mW/cm2 [(97/17.000)*1000]. La surface utile de la paume est d'environ 10 cm2. Cela signifie que nous pourrions disposer de 57 mW. Comme l'efficacité thermique d'un carreau Peltier est de l'ordre de 10%, cela signifie que je devrais être en mesure de générer 5.7 mW directement de la paume de la main."

Les résultats obtenus prouvent donc l'hypothèse initiale. Et d'après la jeune canadienne, même avec toutes les pertes de conversion thermique, il y aurait encore assez de puissance dans la paume de la main pour fournir davantage de lumière.

VIA

samedi 17 mai 2014

Les astuces pour bien planter ses aromates au Balcon

Doit-on se priver de faire pousser des plantes aromatiques lorsque son lieu d'habitation se trouve au cœur de la ville ? Au contraire. Il suffit juste de connaître toutes les astuces offertes par un horticulteur pour devenir un bon city jardinier. Se lancer dans l'aventure des aromates en intérieur oui, mais avec quelques bases, c'est encore mieux !

Semi courgette / tomate et toutes graine en bouteille plastique

vendredi 16 mai 2014

Le “Sandwich Me In” : ce restaurant de Chicago n’a produit aucun déchet en deux ans

Concerné par l’environnement, Justin Vrany, propriétaire d’un restaurant de Chicago, a réussi le tour de force de ne produire aucun déchet depuis deux ans. Le Sandwich Me In est donc le premier restaurant sans poubelle.

Justin Vrany, propriétaire et chef de l’établissement de restauration rapide “Sandwich Me In” à Chicago s’était fixé un objectif : ouvrir un restaurant zéro déchet. Et, après des débuts difficiles, cet objectif est largement atteint au bout de deux ans. Le Sandwich Me In a en effet réussit à recycler 99.99 % des déchets produits par son fonctionnement. Ce qu’il ne peut pas recycler, réutiliser ou composter tient dans un sac de 30 litres présent sur les lieux. Or, Justin Vrany explique à CBS Chicago que ce sac vient d’être retiré par un artiste local qui souhaite l’utiliser pour réaliser une sculpture. On peut donc considérer que le restaurant ne produit plus aucun déchet.

Le restaurant réutilise, composte ou recycle donc ses déchets. Ainsi, les épluchures de fruits et légumes sont destinées à la ferme familiale Byrant dans le Wisconsin, afin de nourrir les poules qui fournissent les œufs au restaurant. L’huile utilisée est recyclée en bio-diesel. 98 % de la nourriture proposée par le restaurant est faite maison, même les boissons, les produits de base étant fournis par des fermes locales afin de limiter le transport. Quant à l’énergie nécessaire au fonctionnement du restaurant, elle est produite par le vent. Justin Vrany estime alors que l’empreinte carbone de son restaurant est 85 fois moins élevée qu’un établissement de restaurant rapide classique.

“Nous avons démontré que la nourriture peut avoir du goût, être issue de produits locaux, tout en n’ayant qu’un impact très limité sur l’environnement“, se félicite Justin Vrany sur le site Internet de son restaurant

via

jeudi 15 mai 2014

Gateau à la Menthe فطيرة النعناع

فطيرة النعناع من مطبخي اليوم جبتلكم طريقة تحضير فطير بالنعناع والبصلة وتجي واش نقولكم روعة روعة روعة جربوها وتشوفو المقادير النعناع- البصلة نتاع الورق- الثوم 2 سنات حوالي-السميد عادي- ملح- ماء- زيت قبايل الطريقة نقي نعناع ونغسلو نهرسو بالبرا نزيد نقطع البصلة ونسكرفجها م

tutoriel complet en langue arabe via

jeudi 8 mai 2014

Recycler le papier Journal, ce n'est pas amoral ( la yadjouz )

Une bonne idée de Bricolage de Printemps pour réutiliser du papier journal et préparer des semis pour le jardin, voici comment faire!

Instructions :

- Pour commencer munissez-vous de ciseaux, d’un pot en verre et du papier journal

- Coupez des bandes de 10cm environ de largeur

- Enrouler la bande autour du bocal et laissant dépasser 2-3cm que vous allez replier dessous

- Retirez le bocal et magie ça tient tout seul!

- Remplissez de terre et plantez-y vos graines, une fois les plants sortis il vous suffira de planter le pot en pleine terre le papier se désagrégera tout seul J’ai opté pour la version d’intérieur en ajoutant simplement un petit sachet en plastique (par exemple de confiserie) entre la terre et le pot ainsi le papier ne prend pas l’eau et je trouve ça plutôt rigolo!

Vous avez essayé? Postez vos photos sur Facebook! : facebook.com/VeganBox

jeudi 1 mai 2014

Des pneus pour le compost et les pommes de terre

La semaine dernière, je suis allé, avec mon camion, récupérer de vieux pneus dans la benne du vendeur de pneus. Avec, je vais pouvoir me réaliser plusieurs choses : un composteur, ainsi que des tours à pommes de terre, et des parterres de fleurs.

Composteur :

J’ai tout d’abord récupéré deux pneus de poids lourds, avec lesquels je me suis fait un composteur d’un mètre cube. Pour cela, j’ai fait un trou dans le côté du pneu à la perceuse, dans lequel j’ai pu ainsi introduire la lame à métaux de ma scie sauteuse, pour ainsi découper les bords du pneu, et ne garder que les parties centrales et cramponnées.

Les deux pneus ainsi découpés seront alors empilés l’un sur l’autre, puis remplis lorsque je disposerai d’un mètre cube de litière de toilettes sèches à composter, ainsi que de divers déchets de jardin.

suite de l'article

tour de pomme de terre dans toute sa splendeur


Préparez une tour à patates ! par TerreNature

AUTRE LIEN ET TUTO

Jardiner avec des Bouteilles en plastique,c'est fantastique

Pour nos semis de courgettes et concombres nous expérimentons la méthode de "Hubert le jardinier" qui utilise des bouteilles en plastique remplies de billes d'argile et de terreau à semis...

Semi en bouteille après une semaine

Bouturage en bouteille 1

Semis 2014 et 3 méthodes pour planter les pomme de terres