samedi 30 novembre 2013

On peut maintenant accéder à Internet grâce à des boîtes de conserve

On peut maintenant accéder à Internet grâce à des boîtes de conserve

Un inventeur canado-sud-africain met au point un système permettant d'avoir du WiFi avec de vieilles boîtes.

L’histoire du développement d’Internet est faite d’innovations technologiques de pointe et de petits bidouillages maison. Entre les premières expérimentations militaires des années 1960 et l’extension du WiFi, le réseau est passé par bon nombre de phases de découvertes assez inattendues. Son extension elle-même, fut parfois le fruit de bricolages.

«L’innovation survient souvent quand nous jouons ou que nous rêvassons en nous servant d’un objet. Beaucoup de découvertes sont arrivées par hasard», témoigne Steve Song, le fondateur de Villagetelco. Pour l’entrepreneur canado-sud-africain, Internet est un vecteur majeur de progrès, mais aussi un outil fonctionnel sans pareil.

«Plus vous êtes près d’un réseau de communication, plus vous avez de la chance de survivre à la malaria. Car vous avez un meilleur accès aux informations, aux traitements, etc», explique-t-il. Certes, mais dans un continent africain où certaines zones ressemblent à des déserts numériques, les moyens sont limités.

Pourtant les besoins sont bien là: les Kényans dépensaient en moyenne la moitié de leur budget pour payer les services de téléphonie mobile en 2009. Des ressources qui pourraient être employées ailleurs, si les prix de réseaux étaient moins élevés.

Pour diminuer le coût de la connexion et permettre l’accès d’un plus grand nombre, Steve Song a développé un routeur artisanal: le mesh potato. Ce petit boîtier blanc, couplé à une antenne de fortune conçue à partir d’une boîte de conserve, permet à une zone non couverte par le réseau d’un opérateur, d’accéder à la WiFi.

«En Afrique, le secteur des télécommunications est peu concurrentiel. Il est donc difficile d’intégrer le marché, et les opérateurs sont lents à étendre leur réseau», déplore Steve Song. Pour certaines zones rurales non peuplées «il n'y a tout simplement pas d'intérêt économique pour les opérateurs mobiles à installer des antennes».

Il fallait donc trouver un moyen simple de se connecter en court-circuitant les opérateurs. Ce fut chose faite grâce au WiFi:

«Dans la plupart des pays, le WiFi n'est pas assujetti à une licence pour que les gens puissent mettre en place de petits réseaux sans fil dans les cybercafés ou les bureaux. Comme les ondes WiFi disparaissent au bout de quelques mètres, les opérateurs ne perçoivent pas leur utilisation comme une menace commerciale», explique Radio Nederland.

A l’aide des mesh potatoes et d’antennes artisanales, on peut capter les signaux WiFi et permettre au réseau de s’étendre sur une cinquantaine de kilomètres. Une solution simple et peu coûteuse pour désenclaver certaines régions d’Afrique.

VIA SLATE AFRIQUE

dimanche 24 novembre 2013

Les chauves-souris d’Algérie en grand danger

خفاش

Les chauves-souris d’Algérie en grand danger On ne les aime pas, elles nous font même peur. Pourtant, elles passent toutes les nuits à nettoyer la planète.

«Faux et archi-faux», s’insurgent les spécialistes des chauves-souris contre les légendes moyenâgeuses encore colportées de nos jours sur les maléfices et l’agressivité de ces volatiles trop peu connus.

Comme leurs semblables européennes, les 25 espèces de chauves-souris d’Algérie ne s’attaquent jamais à l’homme ni à ses animaux domestiques, pour la bonne et simple raison qu’elles sont exclusivement insectivores. Elles ne se nourrissent que d’insectes et c’est ce qui, précisément, les rend utiles à l’homme et indispensables à l’équilibre des écosystèmes naturels. Et même si, comme tous les animaux, elles peuvent être porteuses de germes infectieux, on connaît très peu de cas de transmission à l’homme. Il y a 1200 espèces de chauves-souris dont le nom scientifique est chiroptères ou «mammifère volant», car c’est un animal qui allaite son unique petit. Il est rare, en effet, que la chauve-souris donne plus d’un petit par an. C’est l’ordre des mammifères le plus important après celui des rongeurs.

Les chiroptères sont souvent associés aux cétacés (mammifères marins), parce qu’ils se déplacent aussi par écholocation, c’est-à-dire comme s’ils avaient un sonar. Ils émettent des ultrasons sous forme de cris très aigus inaudibles à notre oreille qui, lorsqu’ils rebondissent sur un obstacle ou une proie, reviennent sous la forme d’écho. Ils hibernent dans leurs gîtes, la tête en bas accrochés aux parois par de puissantes griffes. On connaît encore très mal les chauves-souris, car ce sont des animaux difficiles à observer et à suivre.

Nectar

Elles sont nocturnes et vivent dans des endroits retirés, sombres, enfouis, au fond des grottes et autres anfractuosités. On comprend alors la peur profonde de l’homme à leur égard. Elles sont les principaux prédateurs des insectes qui volent la nuit comme les moustiques, mais également, et on le sait moins, les espèces nuisibles pour l’agriculture et les forêts qui provoquent des pertes qui se soldent en milliards de dollars.

Les grandes chauves-souris, les mégachiroptères, inexistantes chez nous et qu’on oppose aux petites, les microchiroptères, se nourrissent de graines et de nectar et elles jouent, bien entendu, un rôle dans la reproduction et la dissémination des plantes, notamment pour l’extension des forêts tropicales où elles vivent accrochées aux arbres.

En Algérie, nous avons 25 espèces de chauves-souris toutes insectivores et de petite taille. La plus grande d’entre elles, le grand rhinolophe (Rhinolophus ferrumequinum), a un corps de 10 cm et une envergure de 35 cm, alors que la plus petite, la pipistrelle (Pipistrellus), fait à peine 6 cm de long pour une envergure de 10 cm. Si ces mammifères peuvent voler, c’est grâce à une spécialisation très poussée qui est également leur vulnérabilité : le patagium, la membrane alaire entre les doigts qui sont d’une longueur démesurée. Ce repli membranaire s’étend également entre les membres postérieurs munis de puissantes griffes que ces animaux utilisent pour se suspendre tête en bas au plafond de leur gîte. Les chauves-souris sont recouvertes d’une douce fourrure soyeuse.

Déclin

Elles ont de petits yeux, mais sont aveugles, et de grandes oreilles pour réceptionner les ondes réfléchies de leurs cris. Leur hibernation en Algérie est plus courte qu’en Europe, et elles peuvent vivre jusqu’à 25 ans. Elles sont surtout présentes dans la bande littorale du pays où on compte 17 sur les 25 espèces. On en trouve autant dans l’Atlas tellien avec cependant des effectifs plus réduits. Plus au sud, dans l’Atlas saharien, elles ne sont plus que 13 espèces à zébrer le ciel crépusculaire. Sur les Hauts-Plateaux, la steppe et le désert, on ne rencontre plus qu’une dizaine d’espèces.

Les espèces qui vivent en Algérie sont un véritable insecticide naturel. Elles régulent les populations d’insectes qui s’attaquent aux céréales et à la sylviculture. Les forestiers savent depuis toujours qu’avec les chauves-souris, ils disposent de précieuses alliées pour la conservation et la gestion des massifs forestiers. Ainsi, chaque nuit, des centaines de tonnes d’insectes nuisibles sont éliminés de la planète. Ce que ne pourrait remplacer aucun insecticide sans menacer gravement l’environnement et la santé. Et ce serait tout autant de tonnes d’insecticides en moins qu’il aurait fallu employer avec les surcoûts que cela induit.

Mais au moment où l’on prend conscience des énormes bénéfices apportés par les chiroptères - l’année 2012 a été déclarée année internationale des chauves-souris par le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) pour rappeler ses nombreux services –, on constate aussi un inquiétant déclin des populations dont les raisons sont toutes liées directement ou indirectement aux activités humaines.

Pollution

La principale et la plus décriée est l’utilisation immodérée des pesticides qui raréfie et banalise la faune des insectes sans lesquels la chauve-souris ne peut survivre. L’exposition à de nombreux polluants et substances chimiques affecte aussi l’immunité de ces petits animaux très vulnérables et provoque chez eux des épizooties comme le «syndrome du nez blanc» aux USA et plus près de nous, en Europe, des affections par coronavirus. Autre cause de la disparition des chauves-souris : la fragmentation des écosystèmes avec la destruction des territoires sauvages par les infrastructures où l’assèchement des zones humides. Les infrastructures et l’urbanisme font disparaître les gîtes de reproduction des chauves-souris que sont les cavités souterraines, les caves, les combles des vieux bâtis et, de plus en plus, l’exploration sans précaution préalable des grottes et autres curiosités spéléologique ouvertes au tourisme de masse.

Autre raison invoquée de la disparition, la pollution lumineuse provoquée par les nuits constamment illuminées dans ou à proximité des agglomérations. Les causes de la disparition des chiroptères sont multiples, mais elles semblent s’expliquer aussi par les exigences écologiques strictes de l’espèce en termes d’habitat. En effet, une population de chiroptères ne peut se maintenir durablement dans une région que si cette dernière offre un réseau cohérent de terrains de chasse riches en proies et en gîtes d’hivernage, reliés par des couloirs de circulation, c’est-à-dire sans aucune interruption physique.

Slim Sadki- El Watan

الخفاش أو الخفدود أو الخنفوشأو الوطواط هو الحيوان الثديي الوحيد الذي يستطيع الطيران. والخفافيش نجد أن أيديها وسواعدها تحولت

كأجنحة تطير بها. وكانت تنتقل بالسماء المظلمة في العصر الإيوسيني منذ 50 مليون سنة. وأثناء هذه الفترة تغيرت ملامح هذا الحيوان قليلا. وهذا ما بينته الحفائر التي عثر عليها في أوروبا وشمال أمريكا. ويوجد حوالي ألف نوع من الخفافيش وهي تعادل ربع عدد أنواع الثدييات. تنقسم الخفافيش لمجموعتين كبيرتين هما:

الخفافيش الكبيرة: Megachiroptera, or megabats وتعرف بآكلة الفواكة وتوجد في المناطق الاستوائية بأفريقيا وأستراليا والهند. الخفافيش الصغيرة : Microchiroptera, or microbats آكلة مختلف الطعام ابتداء من الثدييات الصغيرة حتى الأسماك. وهي أكثر انتشارا.

وبصفة عامة كل الخفافيش تنشط ليلا أو مع بزوغ الفجر أو ظهور الغسق، وكثير من الخفافيش الليلية تعتمد علي جهاز سونار للطيران والعثور علي الفريسة.وكثير من الخفافيش التي تطير بالغسق والغروب لديها بصر يمكنها من الإبصار في المستويات الدنيا من الضوء. لكن الخفافيش التي تعيش بالجزر المنعزلة والتي تقل بها الفرائس تطير بالنهار. عضة الخفاش قد تسبب مرض الكلب (السعار). ولقد عرف مؤخرا أن الخفافيش لها فوائد. من بينها أنها عدو طبيعي للحشرات التي تطير ليلا. وتقوم بتلقيح حوالي 500 نوع من النباتات كالموز والبلح والمانجوو والتين والكاشيو.وتفرز أيضا سمادا غنيا بالنتروجين يطلق عليه جوانو guano.

تتواجد الخفافيش في كل أنحاء العالم من المناطق الباردة إلي المناطق الحارة حتى بالغابات الاستوائية المطيرة. ولأنها تستطيع الطيران لمسافات طويلة نجدها وصلت الجزر المنعزلة والغير مأهولة بالمحيطين الهندي والهادي. ومعظم أنواعها آكلة للحشرات. وتفضل الأماكن التي بها الطعام الوفير والملاذ الآمن. لهذا تفضل المناطق الحارة لوفرة الحشرات بها طوال العام. والخفافيش التي تعيش علي الفواكة الطازجة تمتص عصيرها ليلا.

الخفاش القزم الذي يعيش بالمنطقة الاستوائية بأفريقيا والذي يزن 170 جرام لابد أن يأكل 500 جرام من الفاكهة الطازجة كل ليلة أي حوالي ثلاثة أضعاف وزنه. وأثناء النهار الخفافيش تنام نهارا بالكهوف وتجاويف الأشجار والمباني وفروع الأشجار وغصونها.

وتنام وتستريح معلقة أرجلها الخلفية ورأسها لأسفل. وبهذا الوضع المقلوب لا تستهلك طاقة. لأن وزن جسم الخفاش يعلقه ويجعله مثبتا في مكانه.ومعظم أنواع الخفافيش تعيش في مستعمرات تضم الآلاف لتتجمع أسفلها نفاياتها وسماد الجوانو guano. وفي العديد من البلدان يجمع هذا السماد ليخصب المحاصيل وكان يستخلص منه المواد المتفجرة لوجود المواد النتيروجنية به. فالخفافيش تتجمع في كل البيئات المختلفة وتتواءم معها وتمارس البيات الشتوي.

La guerre de l'eau - les maîtres de l'eau 1/3


La guerre de l'eau - les maîtres de l'eau 1/3 par Wakeup-

samedi 23 novembre 2013

L'Aventure des Plantes 1982 épisode 01 A la recherche de la toute premiere plante

série vidéo ( que je n'ai pas pu toutes visionner pour l'instant ) qui contient au moins une dizaine de vidéos sur les plantes et leurs secrets, à garder au chaud au cas ou,

plantes-indicatrices de l'etat du sol

les-mauvaises-herbes-espionnes-de-qualite

Agriculteurs et jardiniers seront-ils bientôt obligés de cultiver dans la clandestinité ?

Les paysans qui ressèment leur récolte seront-ils considérés comme des trafiquants ? Oui, ont répondu les sénateurs en adoptant le 20 novembre à l’unanimité un projet de loi élargissant aux plantes le délit de contrefaçon. S’émanciper des droits de propriété détenus par les grandes firmes semencières sera désormais un délit. La loi prévoit aussi de nouveaux moyens de répression contre paysans et jardiniers clandestins. Pour les promoteurs de la loi, il s’agit simplement de « protéger les entreprises ».

Semer sa propre récolte. Un acte des plus banal perpétué depuis les prémisses de l’agriculture. Un acte désormais considéré comme criminel, au même titre que l’impression de fausses monnaies, la vente de médicaments illicites à partir de molécules copiées, ou la reproduction de sacs ou de montres de grandes marques. En 2014, la chasse aux contrefaçons pourrait s’étendre jusque dans les potagers, les champs et les fermes. Le 20 novembre, les sénateurs ont voté à l’unanimité – y compris les écologistes – une proposition de loi destinée à renforcer la lutte contre la contrefaçon. Celle-ci représente « près de 10 % du commerce international » et grève les recettes fiscales de la France de plus de six milliards d’euros chaque année. Or, la répression de la contrefaçon prévoit d’être étendu à l’ensemble des branches de la propriété intellectuelle. Parmi elles, les « obtentions végétales ». Un terme qui recouvre les semences de ferme, ces graines issues de variétés sélectionnées par l’industrie semencière, que l’agriculteur sème, récolte et, de fait, multiplie.

La contrefaçon est « souvent le produit de l’exploitation d’être humains et du travail illicite » pointe le projet le loi, et « participe au financement de nombreuses organisations mafieuses et terroristes ». « Les agriculteurs qui utiliseraient des semences de ferme sur leur propre exploitation [sont assimilés] de manière tout à fait abusive, à des criminels en réseau », s’insurge la Coordination rurale. « L’acte millénaire de sélectionner et de ressemer une partie de sa récolte sera considéré comme une contrefaçon, c’est à dire sera mis sur le même plan que la reproduction frauduleuse d’un objet ou d’une monnaie », renchérit le collectif Semons la biodiversité [1] qui avait interpellé les sénateurs dans une lettre ouverte. Graines de soja, de maïs, de tomates, de céréales ou de patates pourront ainsi être considérées comme des copies illégales !

Plusieurs groupes parlementaires [2] avaient pourtant demandé que soit insérée la précision suivante : « La production à la ferme par un agriculteur de ses semences pour les besoins de son exploitation agricole ne constitue pas une contrefaçon et ce, quelle que soit l’origine de ses semences. » Au final, seuls vingt sénateurs ont voté pour l’amendement porté par le groupe communiste, suite à la promesse du député socialiste Michel Delebarre, rapporteur du projet de loi, d’un nouveau débat. « Ce débat aura lieu dans le cadre de la loi d’avenir agricole en janvier prochain, a-t-il assuré. Il n’y a pas de risques avec ce projet. » Une lecture attentive du texte révèle pourtant le contraire.

par Sophie Chapelle 22 novembre 2013

LIRE ARTICLE COMPLET SUR BASTAMAG

Jardin d'Essai d'El-Hamma, c'est aussi le premier Essai pour le compostage en Algérie

Une station de compostage de déchets verts unique en Algérie Jardin d'Essai d'El-Hamma

Cette nouvelle structure, ajoute le même responsable, permet de produire du compost, ce dernier est utilisé comme fertilisant dans les différentes cultures et celles du jardinage et cela, à partir du traitement des déchets organiques. «Il concerne tous les déchets organiques qui proviennent de plantes, des pelouses, du gazon et des déchets du jardin», a-t-il signalé.

Le Jardin d'Essai produit 15 000 m3 de déchets verts

A propos des déchets végétaux, M. Ziriat a indiqué que ces derniers sont majoritairement recueillis par les services du jardin à la saison des tailles et qui sont, essentiellement, des feuilles de palmiers. «Sachant que le Jardin d'Essai abrite environ 5 000 espèces de palmiers qui seront taillés à chaque saison, leurs énormes branches sont à l'origine du taux croissant de déchets végétaux produits par le jardin, s'ajoute rà cela, les déchets organiques de certains végétaux après fauchage comme les tontes de gazon utilisées, également, pour le fabrication du compost, avec une superficie totale de 6 000 m2, pailles, et déchets des animaux», a-t-il signalé. En ajoutant, dans ce sens ,que le Jardin d'Essai produit environs 15 000 mètre cubes déchets verts.

En effet, l'unique station de compostage comporte, essentiellement, selon les propos du directeur, des équipements servent au broyage des déchets végétaux. «Ces déchets organiques sont stockés, arrosés, quotidiennement, jusqu'à fermentation et, au bout de 4 mois, se transforment en compost, criblé par granulométrie», a-t-il ajouté. Et de poursuivre : «Le compost est utilisé comme un support de culture, il est très cher et utile pour les agriculteurs.»

Mehdi Louisiane Publié dans La Nouvelle République le 23 - 11 - 2010

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Une carte dévoile l'étendue de la déforestation dans le monde

Des chercheurs ont utilisé des données du satellite Landsat pour mettre au point, pour la première fois, une carte interactive de la déforestation dans le monde. Une carte qui donne un aperçu de l'ampleur du phénomène.


Une carte dévoile l'étendue de la déforestation dans le monde par Gentside Découverte

2,3 millions de kilomètres carrés. C'est la surface de forêt qui a disparu, dans le monde, depuis 2000. Ces 50 dernières années, la déforestation a gagné un terrain considérable, atteignant des zones qui étaient jusqu'ici préservées.

Et la situation ne semble pas s'arranger. Pour rendre compte de l'importance de cette destruction, des scientifiques de l'Université du Maryland ont élaboré pour la première fois une carte interactive retraçant la déforestation sur 12 années. Cette carte a été créée à partir des données du satellite Landsat qui ont permis de faire des calculs assez précis, 30 mètres près, pour apporter des informations locales utiles tout en couvrant la totalité du globe.

"Nous estimons que c'est globalement consistant tout en étant localement pertinent", explique Matt Hansen, géographe à l'Université du Maryland, créateur principal de la carte. Ainsi, "il est possible de décrire une dynamique globale mais aussi de comparer les régions les unes aux autres. Et si vous vous concentrez sur une zone particulière, les données seront précises et auront du sens", ajoute t-il.

En savoir plus: http://www.maxisciences.com/d%E9forestation/une-carte-devoile-l-039-etendue-de-la-deforestation-dans-le-monde_art31346.html

Copyright © Gentside Découverte

vendredi 22 novembre 2013

Faire du gaspillage une richesse grâce aux entreprises de recyclage

page facebook

Besma Belbedjaoui (droite), fondatrice de l'entreprise de recyclage (Ph./N. Rondeleux)

Avec 13 millions de tonnes de déchets produits chaque année en Algérie, la filière du recyclage offre d'importantes opportunités économiques mises en évidence lors d'une journée autour de « la création d'entreprises et du recyclage », organisée hier à Alger, dans le cadre de la semaine mondiale de l'entrepreneuriat.

Faute de gestion efficace de ses détritus dont 80 % finissent dans les décharges, l'Algérie ne recycle que 5 % des déchets solides produits chaque année. Sachant que 60 % sont recyclables, cela représente un coût, non seulement pour l'environnement mais aussi pour l'économie du pays. L'Algérie perdrait ainsi près de 300 millions d'euros à cause du non recyclage de ses déchets, selon les chiffres du Ministère de l'environnement.

Or, avec un peu d'aide et de conviction, ces déchets atteignent rapidement une haute valeur économique. A l'image de la transformation des déchets en énergie. « Les déchets ménagers, les huiles usagées et les pneus usés peuvent être recyclés pour produire de l'électricité et du chauffage », informe Kamel Aït Cherif, spécialiste en économie d'énergie, dont le projet est de développer un modèle allemand de gestion des déchets dans une wilaya pilote en Algérie.

La seconde vie du plastique

Avec 5 millions de sachets plastiques utilisés chaque année en Algérie soit 200 sachets par algérien, par an, le pays est le cinquième consommateur de sachets plastiques au niveau mondial. Au lieu de terminer au fond de la mer ou en haut des arbres, cette abondante matière peut devenir une corde, un vêtement ou encore une nouvelle bouteille. Une seconde vie, bien plus utile, offerte par l'entreprise Plasticyle qui fabrique des granulés PET au sein de son usine Ibn Ziad, située près de Constantine.

« Nous réalisons le broyage, le lavage séchage et la granulation », explique la fondatrice de l'entreprise Besma Belbedjaoui qui vient d'acquérir les machines industrielles nécessaires à la transformation grâce aux 800.000 dinars de crédits octroyés par l'Agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes (ANSEJ). La chef d'entreprise qui emploie cinq personnes espère ainsi voir son activité démarrer réellement, après plusieurs années de tracas administratifs. Pour cela, elle compte sur la forte demande à l'est où se situent « 44 % des sociétés productrices de plastiques en Algérie » et surtout sur sa position de leader sur le marché. « Je suis la seule à tout faire, du broyage aux granulés », affirme Besma Belbedjaoui.

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Des racines et des arbres

Des racines et des arbres

Ou… déraciner des arbres ?...

Alors que nous autres, humains, sommes condamnés à disparaitre, au mieux après un petit siècle de vie, l’arbre, ce multi centenaire, n’a pas dévoilé tous ses secrets.

A ce jour, ce serait le Chêne, qui en France aurait décroché le pompon avec une vie de 2500 ans ; on peut le découvrir à Pessines, (lien) en Charente Maritime, même si un Olivier lui dispute la place du coté de Gatin-la Foux, (lien) et au niveau mondial, le Larrea Tridentata ou Créosotier, appelé King Clone, a déjà cumulé 11 700 ans de vie sur notre planète bleue. l

SUITE DE L EXCELLENT ARTICLE SUR AGORAVOX

Jardiner sans travailler le sol

Sans engrais ni produits chimiques, récolter dans son potager de beaux et bons légumes sans s'être donné la peine de le bêcher ,labourer, biner, sarcler ni désherber : c'est possible ! Il suffit de donner un petit coup de pouce judicieux et naturel, à la nature. C'est la technique du SOL VIVANT, appliquée au potage

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compostage mode d'emploi

compostage trucs et astuces

dimanche 10 novembre 2013

Recettes de cuisine alternatives aux produits industriels

- Célèbre variante de la mayonnaise, l’aïoli

- Comment préparer une sauce aïoli ?

Produire son propre Biogaz: Réalisation d’un biodigesteur de démonstration

Pour ceux vivant en zone rurale ou ayant un terrain permettant de produire son propre biogaz, voici une solution très intéressante. Basique dans un premier temps, avec les économies réalisées, une solution plus aboutie pourra alors être envisagée. L’idée est simple: produire son propre gaz grâce à la méthanisation, une solution qui risque là également d’être fort utile en cas de problème majeur.

Introduction

La méthanisation est un procédé de valorisation des déchets agricoles permettant d’obtenir une énergie renouvelable : le biogaz. En l’absence d’oxygène, la matière organique est transformée en matière minérale par la flore méthanogène. Cette réaction entraîne la production de biogaz, composé de 55 à 70% de méthane (Gaz Naturel). P> Des petits digesteurs anaérobies peuvent être réalisés très facilement et servir pour des opérations de démonstration ou de sensibilisation. On peut ainsi vérifier la dégradabilité de différents types d’effluents organiques ainsi que l’inflammabilité du biogaz, voire mesurer la quantité de gaz produite ou faire la cuisine au biogaz. Ces digesteurs peuvent être réalisés par des groupes de jeunes ou des agriculteurs qui veulent vérifier la simplicité de la méthanisation.P>

Matériel nécessaire :

2 fûts en plastique bleu étanches

2 chambres à air de voiture ou de camion

1 bouteille d’eau 5 L

1 brûleur (bec bunzen ou réchaud de camping)

1 tuyau d’arrosage

Raccord adapté au tuyau :

4 raccords en T

2 raccords simples ou coudé

Silicone et colliers métal type serre-joint

paille de fer 1 – Préparation des bidons

vérifier que l’ancien contenu ne soit pas nocif aux bactéries méthanogènes (produits chimiques, détergents…) brancher le tuyau de gaz.

charger de matière organique fraîche et d’eau, chaude de préférence car la chaleur est nécessaire au bon fonctionnement de la méthanisation.

2 – Stockage du gaz

Préparation des chambres à air : faire sauter le système de clapet sur l’embout de la chambre à air pour que l’arrivée du gaz se fasse en direct.

Installer les chambres à air sur le tuyau de gaz provenant des bidons.

3 – Vérification de l’étanchéité

Faire un liquide moussant avec du liquide vaisselle et de l’eau, l’étaler sur toutes les surfaces susceptibles de poser des problèmes d’étanchéité et regarder si des bulles apparaissent.

4 – Soupape de sécurité

A l’aide d’un T, fixer sur le tuyau principal un bout de tuyau de 50 cm de long, comme pour les chambre à air. plonger ce tuyau dans la bouteille d’eau remplie. La hauteur d’eau de la bouteille représente la pression maximum du gaz contenu dans la chambre à air.

5 – Montage du brûleur

brancher le tuyau sur l’embout du réchaud prévu à cet effet. Au besoin, passer par un tuyau de plus petit diamètre, en sachant qu’une large arrivée de gaz est recommandée.

pour allumer la flamme, jouer avec :

la pression sur les chambres à air

l’arrivée d’air sur le réchaud

pour éviter un éventuel retour de flamme, mettre de la paille de fer dans le tuyau d’arrivée de gaz.

Que peut-on méthaniser pour produire de « l’énergie propre » ?

Les restes alimentaires des particuliers, cantines, restaurants, hôtels…

Les déjections animales des élevages (lisiers, fientes, fumiers…)

Les résidus agricoles des cultures végétales

Les déchets d’abattoirs, de nettoyage des poissons, cadavres d’animaux…

Les denrées périmées des commerces (invendues actuellement et mises en décharge !)…

Les boues des stations d’épuration, vidanges et curages de fosses septiques…

Les déchets verts (jardins, bords de route…)

Les algues, jacinthes d’eau des canaux ou marres (à réhabiliter !)…

Les huiles alimentaires (fritures)…

Les déchets des transformations agro-alimentaires (drèches de brassage des bières, purées de fruits, graisses…)

les résidus de distillation de la filière canne à sucre : rhum…

Tout cela représente des volumes et des masses considérables, ce ne sont plus des déchets mais des matières premières quasiment gratuites. La méthanisation de ces fermentescibles produit une énergie propre, renouvelable et disponible sur place, sans être tributaire d’importations.

Pour aller plus loin :

Ce biodigesteur de démonstration permet à moindre frais d’éprouver le principe. Ceux qui seraient intéressés par une utilisation à plus grande échelle trouveront un compte rendu en français dans le « Manuel d’installation d’un biodigesteur »(fichier PDF de 500ko)

Ce type de digesteur est d’un coût faible (10 ¤ environ pour le systè­me complet) et permet aux familles qui les installent d’économiser suffisamment de revenu pour s’équiper ensuite de digesteurs plus durables.

Ces digesteurs sont particulièrement présents au Viet Nam et au cambodge avec plus de 17 000 installations dans chacun de ces pays. Ceci représente à chaque fois plusieurs centaines de milliers de personnes qui bénéficient d’un gaz de cuisine gratuit et renouvelable !

Plus poussé encore, mais en anglais, le « Manuel du digesteur briques crues » (fichier PDF d’1Mo). Ce digesteur demande plus d’effort pour la construction que le digesteur plastique mais il est plus durable. Certaines installations de plus de 20 ans sont ainsi encore utilisées maintenant. Ce manuel biogaz a été édité par le GERES.

Article issu du site Onpeutlefaire.com. N’hésitez pas à consulter le site source pour voir les autres photographies explicatives des étapes.

N’oubliez pas toutefois qu’il s’agit de gaz, une matière qui reste dangereuse et explosive, et que de ce fait, certaines règles de sécurités s’imposent. Cet article est donc relayé à titre informatif, à vous de pousser plus loin les recherches pour trouver des solution plus sures au besoin.

VIA LE BLOG DES MOUTONS ENRAGES

samedi 9 novembre 2013

Pour avoir de beaux fruits rouges, c'est à l'automne qu'on bouge !

Au Verger

Groseilles, airelles, mûres, cassis... Si vous adorez grapiller ces délicieuses baies, proches de leurs ancêtres sauvages mais améliorées par l'homme au fil des siècles, c'est le moment! L'automne est en effet la saison idéale pour planter ces petits buissons grâce auxquels vous pourrez déguster confitures, gelées, sirops, glaces, coulis, pâtisseries sans oublier la recette dijonnaise du célèbre chanoine Kir. À déguster avec modération, cela va sans dire...

Très rustique, le framboisier s'adapte à tous types de climats et terrains avec une préférence pour les sols légers et frais.

Framboises. Cette ronce se plante à partir de drageons récupérés sur une plantation existante, technique dont nous avons parlé il y a quelques semaines ou de touffes achetées en jardinerie ou chez un pépiniériste. Prévoir, dans tous les cas, un palissage pour éviter que branches et fruits ne traînent à terre. Pour cela, plantez un solide échalas à chaque extrémité du rang (plus un piquet tous les 1,50 à 2 m sur le rang) et tendez trois fils de fer espacés de 40 cm verticalement, sur lesquels vous attacherez les branches en arceau, de manière à faciliter la cueillette et accroître la production. Planter les drageons à 50 cm d'écartement, 1 m à 1,20 m s'il s'agit de touffes bien fournies et vigoureuses. Très rustique, le framboisier s'adapte à tous types de climats et terrains avec une préférence pour les sols légers et frais. Apportez régulièrement du compost ou un engrais riche en phosphore et en potasse. Comme pour le fraisier dont il est botaniquement très proche (famille des rosacées), il existe des variétés remontantes ou bifères qui fleurissent deux fois en saison et des variétés non remontantes qui ne fructifient qu'une seule fois, en juin-juillet.

Mûres. Directement issue de la ronce sauvage (Rubus fruticosis), la variété cultivée est inerme, autrement dit sans épines, ce qui facilite grandement la cueillette! Ses tiges pouvant atteindre 4 à 5 m de long, un palissage s'impose, exactement comme pour le framboisier, son cousin. Notons à ce propos qu'il existe des variétés hybrides à fruits rouges (Loganberry, Tayberry) ou noirs (Darrow, Thornfree) très productives et, également très faciles à cultiver. Les groseilles à grappes s'apprécient mieux en gelée ou en coulis que crues en raison de leur acidité.

Cassis et groseilles. >Encore deux espèces génétiquement très proches! Ces petits arbustes de la famille des grossuliaracées (genre Ribes) ont tellement de points communs qu'ils ont donné naissance eux aussi à un hybride, le casseiller, né d'un croisement entre le groseiller à maquereaux et le cassissier, qui donne des fruits semblables à de gros cassis mais à la saveur plus douce. Notons également que le cassissier (Ribes nigrum) se fait couramment appeler groseiller noir. Conséquence de cette grande similitude botanique: les deux espèces se plantent et se cultivent exactement de la même manière.

Les touffes, issues d'une bouture racinée que l'on peut produire soit même, se plantent à environ 1 m en tous sens, sur tous types de sol. Sensibles à la sécheresse, du fait de leur enracinement superficiel, cassissiers et framboisiers préfèrent les régions à climat tempéré, mais supportent les rayons ardents du soleil méridional pour peu qu'ils soient plantés à mi-ombre et régulièrement arrosés. Dans tous les cas, veillez aux apports en phosphore et en potasse, deux éléments indispensables à la fructification. Les fruits, à ce propos, présentent des différences marquées du point de vue de la couleur, du goût ou de la texture. Les groseilles à grappes (Ribes rubrum) à la belle teinte rose ou rouge s'apprécient mieux en gelée ou en coulis que crues en raison de leur acidité plus ou moins prononcée.

Les cassis, plus doux mais aussi plus astringents, offrent des arômes exceptionnels qui permettent de confectionner de délicieuses liqueurs ou «crèmes» Gorgées de soleil, les groseilles à maquereaux, d'un diamètre plus conséquent, sont à déguster sur place ou avec d'autres fruits, en salade. Mais gare aux épines! Heureusement de nouvelles variétés moins «piquantes» comme «Freedonia» sont maintenant disponibles. Ces buissons, d'origine nord-américaine, se cultivent en terre acide uniquement.

Airelles et myrtilles. Ces buissons, d'origine nord-américaine, se cultivent en terre acide uniquement (pH 4-5), tout comme notre myrtillier sauvage européen (Vaccinium myrtillus) qui ne pousse qu'en région de moyenne altitude (entre 700 et 1100 m). En terrain calcaire vous devez obligatoirement les planter dans une fosse remplie de tourbe, de terreau et de terre de jardins mélangés jusqu'à obtenir le pH requis. Si leurs fruits sont moins goûteux que les myrtilles sauvages, ces espèces, comme le myrtillier arbustif ou le myrtillier à corymbes, ont l'avantage de pousser en plaine. En outre, leurs baies plus grosses (jusqu'à 1 centimètre de diamètre) sont groupées à l'extrémité des tiges, ce qui en facilite grandement la cueillette. De leur côté, les airelles (Vaccinium vitis-idea), venues elles aussi d'Amérique du Nord, sont de petits buissons, hauts de 30 cm seulement, qui donnent en été de jolis fruits rouges vifs dont on peut faire des gelées ou qui peuvent accompagner une viande.

● Au potager

Planter l'ail d'automne. Cultivée depuis 5000 ans, cette plante condimentaire de la famille des liliacées, réputée pour ses vertus médicinales avérées (en particulier la prévention et le traitement de l'hypertension) se sème en ce moment avant que la terre ne soit trop froide. Il en existe plusieurs types: seuls l'ail blanc et l'ail violet passent l'hiver en terre, l'ail rose ou rouge n'étant semé qu'au début du printemps. La multiplication se fait presque exclusivement par voie végétative, à partir des gousses, ou «caïeux», situées à la périphérie de la tête d'ail. Plantez-les superficiellement (pas plus d'un centimètre de terre au-dessus des pointes dirigées vers le haut), à 15 cm d'écartement sur des rangs espacés de 30 cm. Plus que le froid, l'ail craint surtout l'humidité. En terre lourde, effectuez le semis sur des buttes ou billons afin d'éviter la stagnation de l'eau. La récolte s'échelonne de juin à juillet selon le climat. Pensez à récolter quelques têtes avant maturité. L'ail nouveau est d'une saveur incomparable!

suite de l'article sur le figaro

Si vous mangez une plaquemine vous aurez une bonne mine !

le fruit qu'on appelle Plaquemine se dit généralement le Kaki, en kabyle se dit kermousse erroumi

Lors de la Fête de la plaquemine organisée par l'association Tala Ugulid de Mechtras au début du mois dernier au CFPA, les élus à l'APW ainsi que les autorités locales ont promis d'aider ceux qui veulent se lancer dans la promotion de cette culture.

S'il y a une région où la culture du plaqueminier a bien réussi, elle ne peut être que Mechtras, une trentaine de kilomètres au sud de Tizi Ouzou, dans la daïra de Boghni. En effet, cette espèce arboricole a été introduite dans ce versant de la Haute-Kabylie au début des années 1940 par le colonisateur. “C'est une région où cet arbre a tenu grâce au sol avec drain, humide et ensoleillé”, nous répondra un spécialiste en arboriculture.

Notre interlocuteur a, d'ailleurs, essayé d'avoir une pépinière de cette variété rare non seulement dans la région mais aussi en Algérie. “Ce sont de jeunes plants que j'ai obtenus grâce au greffage. Je sais que ce n'est pas facile mais je fournis des efforts pour leur multiplication”, nous dira notre interlocuteur. Interrogé justement sur l'entretien des jeunes arbustes, il nous répondra qu'ils ont besoin d'un arrosage très fréquent et qu'il faut aussi leur choisir un endroit ensoleillé. Ce pépiniériste avouera, d'autre part, que les quatre plaqueminiers du verger familial produisent plus de neuf quintaux chacun. “C'est une ressource importante.

Nous attendons un geste des services agricoles en vue de développer cette variété”, ajoutera la même personne. Eu égard, donc, à leur production importante, il est temps de chercher toutes les voies afin de multiplier ces rendements. Aujourd'hui, dans cette région, ceux qui possèdent cette variété ne pensent pas à les développer, ils se contentent de récolter les quelques kilos de fruits juste pour leur auto-consommation. S'il est vrai que le développement de cette espèce nécessite des moyens et peut-être même de l'expérience, il n'est pas quand même impossible de réfléchir à planter d'autres arbres, d'autant plus que ces derniers trouvent leur milieu.

D'une hauteur pouvant atteindre douze mètres, ils produisent un fruit de couleur rouge en forme de tomate. Ce fruit est utilisé comme dessert et comme confiture. Il contient du glucose, de la vitamine C, mais aussi des minéraux. Ce qui le rend très utile dans la prévention des maladies cardiovasculaires. Dans la région de Mechtras, on l'appelle akarmus urumi. Lors de la Fête de la plaquemine organisée par l'association Tala Ugulid de Mechtras au début du mois dernier au CFPA , les élus à l'APW ainsi que les autorités locales ont promis d'aider ceux qui veulent se lancer dans la promotion de cette culture.Mechtras (Tizi Ouzou)

article via La plaquemine, une variété à promouvoir Par : Ghilès O. Liberté algérie

jeudi 7 novembre 2013

le Japon exporte aux Etats Unis une Enorme Mazbala ( Poubelle )

Un tas de débris repéré dans la pacifique par la marine américaine Crédit U.S. Navy

Lorsqu'il s'agit d'évoquer les conséquences de la catastrophe qui a frappé le Japon le 11 mars 2011 – à savoir, un puissant séisme, un tsunami dévastateur et un accident nucléaire à la centrale de Fukushima Daiichi – c'est bien souvent les rejets radioactifs toujours en cours qui focalisent l'attention. Des débris que l'océan Pacifique a emporté après avoir ravagé l'archipel, on en parle moins.

Et pourtant, ces restes de maisons, bateaux, containers, ballons de foot et autres (désormais) détritus ont fait du chemin depuis. Au point de menacer la côte Ouest des États-Unis. La National oceanic and atmospheric association (NOOA, l'association américaine en charge de l'étude des océans et de l'atmosphère) les a suivis à la trace et révèle, dans une étude publiée le 1er novembre, qu'un îlot de débris gros comme le Texas se rapproche dangereusement des plages américaines.

L'îlot n'est pas uniforme, mais délimite la zone où la concentration de ces restes est la plus forte de tout le Pacifique. La superficie du Texas équivaut quasiment à celle de la France, ce qui représente 195 fois le département du Vaucluse ou 77 millions de pelouses du stade de France. Le ministère japonais de l'environnement estime qu'au total 5 millions de tonnes de matériel d'origine humaine ont été emportées par l'océan.

lire suite de l'article sur atlantico

Read more at http://www.atlantico.fr/decryptage/ilot-debris-issus-tsunami-japonais-qui-menace-etats-unis-891029.html#7Ggyu1vlPYO6gX3I.99

mercredi 6 novembre 2013

Chouf chouf la malbouffe en Algérie, pays de ouf

Cette bouffe qui nourrit les maladies en Algérie

«Plutôt correct compte tenu du temps que j’ai.» Pressé — un long trajet l’attend jusqu’à Sidi Bel Abbès — Abdelatif, rencontré dans un fast-food de la place Audin (Alger), n’a eu que le temps de «mâcher» un bout de son sandwich avant d’emballer le reste dans une serviette en papier et de s’éclipser.

Mais si ce sexagénaire a eu cette fois-ci un motif précis (le temps, qui ne lui a pas permis de mieux se restaurer), ce n’est pas le cas pour Zineb et Amel, pour lesquelles fréquenter de tels espaces pour atténuer leur faim est une question d’habitude. Un style de vie. «Que voulez-vous, on n’a pas d’autre choix !», avance timidement Amel entre deux bouchées de sandwich frites-chawarma. Etudiantes à la Fac centrale, résidentes d’un quartier de l’est de la capitale, les deux amies ne disposent pas de temps pour aller se restaurer chez elles. A Alger-Centre, par contre, de l’endroit où elles poursuivent leurs études, elles n’ont que quelques pas à faire pour se retrouver dans leur fast-food préféré. Les explications qu’elles nous fournissent sont surtout d’ordre pécuniaire : «Vu notre statut, on ne peut pas se permettre des repas coûteux dans de vrais restaurants.»

suite de l'article sur elwatan

mardi 5 novembre 2013

Nous aimons tous rêver à devenir meilleurs, les Arbres aussi

Il était une fois, sur une montagne, trois arbres qui partageaient leurs rêves et leurs espoirs.

Le preêmier dit:

« Je voudrais être un coffre au trésor,richement décoré, rempli d’or et de pierres précieuses. Ainsi tout le monde verrait ma beauté ».

Le deuxième arbre s’écria:

« Un jour, je serai un bateau solide et puissant, et je transporterai les reines et les rois à l’autre bout du monde. Tout le monde se sentira en sécurité à mon bord ».

Le troisième arbre dit:

« Je veux devenir le plus grand et le plus fort des arbres de la forêt. Les gens me verront au sommet de la colline, ils penseront au ciel et à Dieu, et à ma proximité avec eux; je serai le plus grand arbre de tous les temps, et les gens ne m’oublieront jamais ».

Les trois arbres prièrent pendant plusieurs années pour que leurs rêves se réalisent.

Et un jour, survinrent trois bûcherons.

L’un d’eux s’approcha du premier arbre et dit:

« Cet arbre m’a l’air solide, je pourrais le vendre à un charpentier ».

Et il lui donna un premier coup de hache.

L’arbre était content, parce qu’il était sûr que le charpentier le transformerait en coffre au trésor.

Le second bûcheron dit en voyant le second arbre :

« Cet arbre m’a l’air solide et fort, je devrais pouvoir le vendre au constructeur de bateaux ». Le second arbre se réjouissait de pouvoir bientôt commencer sa carrière sur les océans. Lorsque les bûcherons s’approchèrent du troisième arbre, celui-ci fut effrayé, car il savait que si on le coupait, ses rêves de grandeur seraient réduits à néant. L’un des bûcherons s’écria alors: « Je n’ai pas besoin d’un arbre spécial, alors, je vais prendre celui-là ».

Et le troisième arbre tomba.

Lorsque le premier arbre arriva chez le charpentier, il fut transformé en une simple mangeoire pour les animaux.

On l’installa dans une étable et on le remplit de foin. Ce n’était pas du tout la réponse à sa prière.

Le second arbre qui rêvait de transporter des rois sur les océans, fut transformé en barque de pêche.

Ses rêves de puissance s’évanouirent.

Le troisième arbre fut débité en larges pièces de bois, et abandonné dans un coin.

Les années passèrent et les arbres oublièrent leurs rêves passés.

Puis un jour, un homme et une femme arrivèrent à l’étable. La jeune femme donna naissance à un bébé et le couple l’installa dans la mangeoire qui avait été fabriquée avec le premier arbre. L’homme aurait voulu offrir un berceau pour le bébé, mais cette mangeoire ferait l’affaire. L’arbre comprit alors l’importance de l’événement qu’il était en train de vivre, et sut qu’il contenait le trésor le plus précieux de tous les temps.

Des années plus tard, un groupe d’hommes monta dans la barque fabriquée avec le bois du second arbre; l’un d’eux était fatigué et s’endormit.

Une tempête terrible se leva, et l’arbre craignit de ne pas être assez fort pour garder tout son équipage en sécurité. Les hommes réveillèrent alors celui qui s’était endormi; il se leva et dit : « Paix! » Et la tempête s’arrêta.

A ce moment, l’arbre sut qu’il avait transporté le Roi des rois. Enfin, quelqu’un alla chercher le troisième arbre oublié dans un coin; il fut transporté à travers les rues, et l’homme qui le portait se faisait insulter par la foule.

Cet homme fut cloué sur les pièces de bois élevées en croix, et mourut au sommet de la colline. Lorsque le dimanche arriva, l’arbre réalisa qu’il avait été assez fort pour se tenir au sommet de la colline et être aussi proche de Dieu que possible, car Jésus avait été crucifié à son bois.

Chacun des trois arbres a eu ce dont il rêvait, mais d’une manière différente, de ce qu’ils imaginaient. Nous ne savons pas toujours quels sont les plans de l’Univers pour nous.

Nous savons simplement que ses voies ne sont pas les nôtres, mais qu’elles sont toujours meilleures si nous lui faisons confiance.

Source: Un conte folklorique raconté par Angela Elwel Hunt

via

lundi 4 novembre 2013

Comment construire un panneau de chauffage solaire

VIA LE BLOG DES MOUTONS ENRAGES

VU SUR

Cet article vous explique comment réaliser un panneau de chauffage solaire de démonstration pour un budget très faible.

Il est en réalité incroyablement simple et économique de construire un chauffage solaire d’appoint pour sa maison. Le plus intéressant est que le système d’accumulation de la chaleur est construit a partir de canettes en aluminium vides!

Le soleil est une source d’énergie très puissante. On peut réussir à produire du chauffage par ce moyen.

Ce modèle permet plus d’expérimenter le principe que de réaliser une vrai installation de chauffage. Mais vous pouvez vous en inspirer pour créer un modèle fonctionnel à plus grande échelle.

Plusieurs facteurs font qu’entre les énergies renouvelables (et écologiques), et les énergies conventionnelles (non renouvelables et non écologiques), le choix qui s’impose est d’abord celui de l’énergie conventionnelle avec pour argument principal le prix. Par exemple, les gigantesques profits générés par les monopoles sur les réserves stratégiques de pétrole. Lisez ce document pour voir qu’une simple personne peut faire la différence en construisant un panneau solaire à l’aide de pièces recyclées. Donc vive le recyclage!

bricolage panneau solaire, chauffage solaire Le panneau solaire est construit a l’intérieur d’un cadre en bois (contre-plaqué 15mm), d’une plaque de Plexiglas / polycarbonate de 3mm. L’arrière contient une épaisseur de 20mm de laine de roche (ou styrodur) comme isolation. Les canettes se trouvent donc entre le plexiglas et la laine de roche.

Le panneau solaire est fabriqué a partir de canettes de bière et de soda et couvertes d’une peinture noire résistante aux hautes températures. La partie supérieure et inférieure des canettes est spécialement transformée pour améliorer l’échange thermique entre elles. Quand le soleil brille, indépendemment de la température extérieur, l’air contenu dans les canettes se réchauffe très vite. Un ventilateur permet un flux régulier de l’air dans le système.

dimanche 3 novembre 2013

le mûrier blanc ( étoute ) un arbre à trésors multiple

Pas de commentaires, les images suffisent, faut se documenter davantage sur cet arbre, c'est incroyablement intéressant

p>

Réutilisation astucieuse de tirroirs à jeter

d'autres idées via le blob de nafeusemagazine

comment recycler du Polystyrène simplement

fabriquer des petits porte epingles pour hidjeb par exemple, mais il n'y a pas que le hidjab qui a besoin d'etre epinglé hein

Recyclage des pneus usagés: construire un mur ou carrément sa maison !

Maison presque gratuite réalisée en nouvelle zélande en 2008 à base de pneus usagés recyclés et d'autres matériaux de récupération. Le but est de réutiliser un matériau très difficile à recycler plutôt que de faire appel à des produits qui seront fabriqués pour le même usage.

et les fondations de la maison avec des pneux

via

et si ni le mur ni la maison pneu ne vous tente pas, essayez quelques trucs simples comme :

support en pneu pour casser et fendre du bois

une niche pour votre animal domestique

suspendu sur le mur avec des fleurs, en meme temps contre le mauvais oeil chez nous je crois, une pierre deux coups fi vos yeux elhassadine

à Marrakech au Maroc, il y'a longtemps que le petit peuple recycle, normal, ils n'ont pas de pétrole

toujours à MARRAKECH ou quelque part dans un lieu trés snob et trés in, le recyclage a vraiment de la classe

samedi 2 novembre 2013

Ne pas jeter les feuilles mortes de vos arbres

L'heure du grand ménage va bientôt sonner. Avec des rafales de vent de 80 km/h annoncées pour cette fin de semaine par MétéoConsult et le net rafraîchissement des températures nocturnes constaté depuis plusieurs jours, les feuilles mortes ne vont pas tarder «à se ramasser à la pelle». Pour l'instant, la plupart restent solidement accrochées aux arbres qui, du coup, tardent à prendre leur somptueuse livrée automnale.

Ce n'est pas la première fois, ces dernières années, que bois, bosquets et vergers gardent leur chlorophylle si tard en saison. L'explication de cette nouvelle Toussaint «verte» est la suivante: la synthèse de la chlorophylle, ce pigment qui verdit les feuilles de la plupart des végétaux, s'arrête au fur et à mesure que les jours et les températures diminuent. Ce faisant, elle cède la place à d'autres pigments foliaires plus résistants au froid, les caroténoïdes, dont les teintes jaune orangé, jusqu'alors masquées par le vert, peuvent enfin se révéler. La douceur persistante qui a régné tout au long de ce mois d'octobre explique donc pourquoi nous allons devoir patienter encore un peu avant de pouvoir admirer la magie flamboyante de l'automne. Et retrousser nos manches pour ôter les tapis de feuilles qui risqueraient, à la longue, d'étouffer la pelouse…

Mais attention: une fois la corvée terminée, ne jetez pas ce que tout jardinier digne de ce nom devrait considérer comme un cadeau du ciel! En mettant vos feuilles mortes (mais aussi vos tontes de gazon…) à la poubelle, vous alourdissez la taxe communale sur l'enlèvement des ordures ménagères que vous allez payer ce mois-ci avec votre taxe d'habitation. En outre, vous serez contraint d'aller acheter à prix d'or (10 euros en moyenne le sac de 50 l qui s'échangeait à moins de 10 francs il y a une quinzaine d'années…) du terreau, fabriqué bien souvent à partir des déchets verts collectés auprès des particuliers. La double peine en quelque sorte! Seule exception: jetez systématiquement les feuilles d'arbres fruitiers et de rosiers surtout si elles sont parasitées (cloque du pêcher, rouille du poirier, tavelure…), afin de prévenir la propagation des maladies et réduire ainsi le nombre de traitements, qu'ils soient bio ou non bio.

● Pailler les plantes du potager

Les feuilles mortes sont idéales pour recouvrir les parcelles du potager que vous venez de bêcher à une époque où il est trop tard pour semer un engrais vert type moutarde ou phacélie. Or, un sol laissé nu en hiver a tendance à se tasser sous l'effet de la pluie surtout s'il comporte une grande proportion de limon. En plus de cet effet protecteur contre ce que les agronomes appellent «la battance», une couche de feuilles d'une quinzaine de centimètres fera une excellente «moumoute» pour les vers de terre et les micro-organismes qui vont accélérer sa décomposition et contribuer à enrichir la teneur en humus du sol. Enfin, en bloquant la lumière qui arrive en surface, les feuilles empêchent la germination et la prolifération des mauvaises herbes, en particulier si l'hiver est doux. Vous veillerez simplement, quand le soleil de mars dardera ses premiers chauds rayons, à ôter le reliquat de feuilles, s'il est encore épais, et à aérer le sol pour accélérer son réchauffement. Mais nous aurons l'occasion d'en reparler le moment venu!

● Protéger les plantations sensibles au froid

Les hydrangéas sont sensibles au froid.

Une bonne couche de feuilles aidera également les plantes vivaces frileuses à mieux supporter les rigueurs de l'hiver. C'est le cas des agapanthes, des hydrangéas ou des dahlias, si vous choisissez de laisser les tubercules de ces derniers en terre. Les bananiers cultivés dans les jardins du sud de la France pour leur aspect décoratif (à de rares exceptions près, cet arbre ne fructifie pas sous nos latitudes), apprécient également de garder les pieds bien au chaud, surtout si les températures devaient descendre très bas, comme ce fut le cas ces deux dernières années. Même chose pour les jeunes arbres, les haies récemment plantées ou encore les jeunes rosiers si vous habitez une région particulièrement gélive. Enfin, les légumes qui passent l'hiver dehors comme les poireaux ou les épinards ne dédaigneront pas un bon lit de feuilles placé dans l'entre-rangs.

● Compostez le surplus

Si vous avez beaucoup d'arbres mais des massifs de fleurs et un potager trop petits pour tout «absorber», mettez vos feuilles dans votre compost. Une fois décomposées, vous obtiendrez un terreau de qualité que vous incorporez dans votre sol au printemps

via le figaro

Chaque week-end, Marc Mennessier, journaliste au Figaro, ingénieur agricole et amoureux des plantes, vous livre ses conseils et astuces pour faire de votre jardin un Éden.

vendredi 1 novembre 2013

La châtaigne : ne passez pas à côté de la star de l’automne !

kastal/ chahbalote/kastinaa.(قسطل/شهبلوط /كستنا

Généreuse la châtaigne ! Tant sur un plan nutritionnel que culinaire. Et rare avec ça, puisque sa pleine saison ne dure que deux mois. Raison de plus pour ne pas la laisser passer et sortir des sentiers battus gustatifs avec mille recettes à base de châtaigne, de l’entrée au dessert. Place à l’une des stars de l’automne !

Marron ou châtaigne ?

On utilise souvent le mot marron pour désigner les préparations à base de châtaignes : crème de marrons, purée de marrons, marrons glacés, etc. Mais quand on parle de marron, on pense aussi aux marronniers d’Inde de nos cours d’école, et à leurs beaux fruits ronds et brillants… mais immangeables ! Alors, comment s’y retrouver ? Facile, enfin presque. La châtaigne et le marron sont tous les deux issus du châtaignier mais le terme « marron » désigne en fait une variété de châtaigne plus grosse et vivant toute seule dans sa « bogue », alors que la châtaigne, plus petite et aplatie, s’y sert à deux ou trois. Les spécialistes parlent de fruits cloisonnés ou non. En résumé : la châtaigne et le marron sont le même fruit, à ne pas confondre avec celui du marronnier d'Inde, non comestible !

Petite mais très nourrissante !

Originaire d’Asie mineure, la châtaigne a longtemps été considérée comme un aliment de base très nutritif. Le châtaignier était d’ailleurs surnommé « arbre à pain » car, à la campagne, il constituait une source de nourriture essentielle pour résister aux hivers rigoureux. En France, la châtaigne s’épanouit surtout dans le Massif Central et en Ardèche. Elle se ramasse une fois tombée au sol, traditionnellement à la main, entre septembre et février, les meilleurs mois étant octobre et novembre. Deux fois plus calorique que la pomme de terre ou la banane (180 kcal/100 g), la châtaigne mérite sa réputation de fruit très énergétique ! Mais elle possède également des caractéristiques nutritionnelles intéressantes : glucides abondants, quantité élevée de fibres et peu de protéines et de lipides. Elle permet aussi une recharge en potassium et, dans une moindre mesure, en calcium et magnésium (source : Aprifel). Alors, même si vous surveillez votre ligne, ne vous en privez pas, d’autant plus qu’elle se mange simplement grillée ou cuite à l’eau dans la majorité des cas…

Conseil + : choisissez-les lourdes, avec une écorce brillante. Évitez les coques avec des trous, synonymes de vers. Conservez-les dans le bac à légumes du réfrigérateur, quelques jours au maximum car elles sont très fragiles et craignent l'humidité. Une fois la coque incisée, vous pouvez aussi les congeler. Quand vous aurez une folle envie de châtaigne, il vous suffira alors de les mettre à griller, sans même les décongeler !

Les châtaignes font leur show* dès l’apéritif…

Il existe de nombreuses façons de cuisiner les châtaignes, mais la plus simple est déjà un régal : on fend la coque de la châtaigne et on la fait cuire dans une poêle à trous au feu de bois. On attend un peu qu’elle refroidisse, on épluche la bête et on l’engloutit illico avec une bonne noisette de beurre salé ! Si vous n’avez ni cheminée ni poêle à trous, placez une vieille poêle sur le gaz et faites griller les châtaignes fendues jusqu'à ce que les coques soient presque brûlées…

Pour l’apéritif, vous pouvez aussi confectionner en deux temps trois mouvements des biscuits salés à la châtaigne. Pour cela, mélangez 250 g de farine de châtaignes, 125 g de matière grasse, 150 g de gruyère râpé, 1 œuf et un peu d’eau. Pétrissez rapidement, faites une boule et laissez reposer 1 h. Débitez ensuite la pâte en petits biscuits et faites cuire à four chaud 10 minutes. Miam…

Côté entrée, vous pourrez préparer de délicieuses quiches et salades aux châtaignes grillées, accompagnées de lardons ou de jambon de pays. Quant aux soupes et autres veloutés, ils se marient parfaitement avec la texture légèrement farineuse de notre star de l’arrière-saison, comme dans ce potage d’automne aux cèpes dont vous nous direz des nouvelles !

Bien qu'elle soit délicieuse par nature, la châtaigne se prête également à des préparations plus sophistiquées. Préalablement blanchie à l’eau bouillante, elle passe au four dans le même plat que les pièces de viande à rôtir. Elle accompagne aussi très bien le gibier, comme le pavé de biche, mais aussi le poisson. Enfin, vous pouvez facilement la réduire en purée avec un peu de crème fraîche, ou encore confectionner une délicieuse farce automnale pour vos volailles en mélangeant des châtaignes, des champignons, des foies de volailles, de la chair à saucisse, des échalotes et 1 verre de cognac.

Conseil + : on trouve toute l’année dans le commerce des châtaignes déshydratées à laisser tremper toute une nuit dans de l'eau tiède, mais aussi des « brises de châtaignes sèches » à utiliser comme le riz, en les faisant cuire 20-25 minutes dans un grand volume d'eau bouillante salée et à servir en accompagnement original d’une viande. Très pratiques et délicieuses !

Quand la châtaigne a le bec sucré

Beignets, confitures, flans, sans oublier le fameux Mont-Blanc (mélange de purée de châtaignes, de fromage blanc et de sucre)… la châtaigne aime les desserts et ils le lui rendent bien ! Elle peut aussi se manger sur des crêpes ou être utilisée pour la préparation d’entremets, mousses, charlottes, bavarois, etc. Notez aussi qu'il existe de la farine de châtaigne (sans gluten), qui permet de réaliser des recettes savoureuses en étant mélangée pour moitié à de la farine traditionnelle pour lui permettre de « lever ». Voici une sélection de desserts à base de châtaignes pour faire fondre de plaisir toute la famille : cake d’automne, gâteau au marron, bûches aux marrons, gâteau fondant choco marron, glace aux marrons, trifle aux fruits rouges, Mont-Blanc meringué à la crème dessert Alsa, dégradé de bruns de l’automne, verrine fruitée à la crème de marrons …