L’Afrique poursuit sa guerre contre les sacs plastiques.
Après l’Afrique du sud, le Rwanda, l’Érythrée, l’Ouganda, la Tanzanie, le Gabon, et le Kenya et la RDC, c’est au tour de la Mauritanie d’interdire la fabrication, la commercialisation et l’usage des sacs en plastique. La loi, entrée en vigueur au 1er janvier 2013, prévoit des peines pouvant aller jusqu’à un an de prison ferme et des amendes jusqu’à un millions d’ouguiyas, soit plus de 3000 dollars, pour qui ne respecterait pas l’interdiction.
Selon les statistiques officielles, le plastique représente un quart des 56 000 tonnes de déchets que génère chaque année la capitale Nouakchott. La plupart des sacs plastiques ne sont pas collectés et se retrouvent dans la nature, aussi bien sur terre que dans la mer. Selon le ministre de l’environnement, Amedi Camara, dans les abattoirs de Nouakchott, on retrouve du plastique dans l’estomac de 8 bovins sur 10.
Selon l’association anglo-saxonne, Reuse it, qui milite pour l’utilisation de sacs réutilisables, l’homme consomme un million de sacs chaque minute à l’échelle mondiale, soit plus de 500 milliards par an.
Pour remplacer les sacs plastiques, le gouvernement mauritanien, le Programme des Nations unies pour le développement et les ONG locales font la promotion de nouveaux sacs. Fabriqués à base de papier, ces derniers sont entièrement solubles dans l’environnement.
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