mardi 15 juillet 2014

En jardinant, elle est grièvement brûlée... par une plante

L'histoire. Calvados - 13 Juillet

Sandra Schallenkammer a été victime de la berce du Caucase. un végétal toxique Sandra Schallenkammer a été victime de la berce du Caucase. un végétal toxique | Ouest-France

La mésaventure est arrivée à une habitante de Sainte-Croix-sur-Mer, dans le Calvados. Elle a été victime de la berce du Caucase, un végétal toxique

« C'était un bel après-midi ensoleillé de juin, raconte Sandra Schallenkammer, 35 ans, habitante de Sainte-Croix-sur-Mer (Calvados). Je me suis attaquée au désherbage de mon terrain, à la main, car je ne suis pas une adepte des produits phytosanitaires. »

Pendant plusieurs heures, la jeune femme, en T-shirt, profite du rayon de soleil providentiel pour arracher les mauvaises herbes de son jardin et du talus mitoyen de la propriété.

La mésaventure est arrivée à une habitante de Sainte-Croix-sur-Mer, dans le Calvados. « Gêne des voies respiratoires »

« Je me suis piquée à plusieurs reprises mais j'ai pensé que c'était le yucca, poursuit Sandra. Le lendemain, les traces rouges sur mon bras étaient plus sévères. Ma main était boursouflée. J'ai décidé de consulter un médecin. » Rassurant, le généraliste prescrit une pommade à la cortisone en remède « à une éventuelle allergie au yucca ».

Au cours de la nuit, presque 48 heures après la séance de nettoyage, les symptômes s'aggravent. « Mon bras était en proie à une sensation de chaleur et d'engourdissement. Les premières cloques sont apparues. Ma main était gonflée par l'œdème. J'avais une impression de lourdeur jusqu'à l'épaule avec une sensation d'oppression dans la poitrine et une gêne des voies respiratoires. »

Aux urgences du CHU de Caen, Sandra Schallenkammer subit une batterie d'examens. Rien d'anormal n'est diagnostiqué. La piste de l'allergie au yucca est privilégiée. La prescription fait état d'une nouvelle pommade à la cortisone assortie d'un léger calmant. « Mais je me suis sentie de plus en plus patraque et surtout pas comprise. » Une semaine d'arrêt

Étonnamment, le dénouement viendra de l'étranger. « J'ai envoyé des photos de mon bras à mon père qui est paysagiste en Allemagne, rapporte Sandra. Il a pensé aussitôt à la plante d'Hercule, connue en France sous le nom de berce du Caucase. »

Identifié, l'hostile végétal est effectivement localisé sur le talus jouxtant la parcelle. Cinq jours après le contact, Sandra Schallenkammer a reçu, dans une clinique privée, des soins relevant du protocole appliqué aux grands brûlés. Un arrêt de travail d'une semaine a été notifié à la jardinière amateure.

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